Avec seulement 47 % d'autonomie protéique en moyenne, les élevages caprins français ont encore des marges de progrès pour produire eux-mêmes les protéines végétales consommées par les chèvres laitières.
Des prairies riches en trèfle blanc et violet pour les chèvres laitières et les brebis allaitantes vidéoDans l'Aveyron, Germain et Virginie Albespy élèvent 300 chèvres et 130 brebis viande sur 68 hectares. Si la présence de maïs ensilage permet de sécuriser l’autonomie en fourrage grossier, l'autonomie en protéine n’est pas encore atteinte. La principale difficulté reste le sol acide et sableux du Ségala, peu adapté à la culture de la luzerne. Alors, le couple d’éleveurs adapte ses prairies à l'aide de mélanges multi-espèces qui placent le trèfle blanc et violet au centre de l'équation.Cap Protéines
Autonomie protéique et pâturage des chèvres vidéoAu Gaec des Cabrioles en Dordogne, Stéphanie Kaminski et Jean-Paul Predignac élèvent 150 chèvres bio sur 42 hectares. Défenseurs du pâturage des chèvres, ils produisent des fourrages appétents à base de luzerne, trèfle, sainfoin, vesce, sorgho ou herbe. Selon les saisons, les chèvres y pâturent 6 à 9 heures par jour au fil avant. Pour produire 900 kilos de lait par chèvre et par an, le Gaec distribue aussi un méteil grain à base de triticale, avoine, pois et féverole, à 17 à 18 % de MAT.Cap Protéines
Foin de luzerne, céréales et pâturage tournant pour un lait et des fromages 100 % locales vidéoÀ Alixan dans la Drôme, l’EARL les Pampilles cultive 14 hectares de luzerne, 6 hectares de prairies multi-espèces et 20 hectares de maïs, orge et blé pour nourrir les 120 chèvres saanen. L’objectif est d’être autonome en aliment. La luzerne est récoltée avec beaucoup de précaution pour garder des feuilles et une MAT de 18 à 20 % de MAT. Les chèvres pâturent au fil avant de fin février à fin septembre. Grace à l’irrigation, l’herbe reste verte et les éleveurs alternent pâture et fauche.Cap Protéines
Des tourteaux de colza fermiers pour les chèvres vidéoJérémie Chipault, éleveur fromager et laitier sur la ferme caprine de Diou dans l’Indre, utilise du tourteau de colza fermier depuis 2008. Il n'achète plus de concentré du commerce, hormis des minéraux. Avec le tourteau de colza, il respecte le cahier des charges AOP selles-sur-cher et valençay. Il connait la composition des aliments qu’il donne à ses chèvres, ce qui rassure sa clientèle. Il améliore ses taux et diminue son empreinte carbone et son coût alimentaire.Cap Protéines
Des chèvres autonomes en aliments pour réduire les charges vidéoChristophe Favard élève 200 chèvres sur 60 hectares dans la Vienne. Grace à la mise en place de différentes pratiques, il est aujourd’hui autonome pour l’alimentation du troupeau. L’implantation de prairies multi-espèces et la construction d’un séchoir en grange lui offrent des fourrages de très bonne qualité. Cela permet de réduire les quantités distribuées de concentrés autoproduits que sont le méteil, le maïs et la betterave.Cap Protéines
L'autonomie protéique avec le méteil vidéoCédric André élève 270 chèvres sur 100 hectares. Suite aux sécheresses, il cultive des méteils fourragers composés de blé, vesce, pois et trèfle violet. De quoi baisser son coût alimentaire et devenir plus autonome.Chambre d'agriculture de Charente
Combiner pâturage, affouragement en vert et cultures dérobées vidéoLe Gaec de la ferme de Bréviande combine pâturage, affouragement en vert et cultures dérobées pour alimenter les 110 chèvres bios de cet élevage du Loir-et-Cher. Les prairies multi-espèces sont pâturées au fil pour avoir une meilleure gestion du parasitisme. L'herbe est aussi valorisé à travers l'affouragement en vert de prairies. Des cultures dérobées de trèfle d'Alexandrie ou du trèfle incarnat permettent d'être résilient face aux sécheresse.
Herbe & Fourrages Centre-Val de Loire
Achat de luzerne sur pied en élevage caprin vidéoPour nourrir leurs 90 chèvres, les deux éleveuses de l'EARL du Fay n'ont que 10 hectares en propre. Mais elle se sont entendus avec des cultivateurs voisins pour leur acheter près de 16 hectares de luzerne sur pied. De quoi produire un fourrage de qualité qui permet une production de 900 kilos de lait par chèvre et par an avec seulement 380 g de concentrés par litre. Le cultivateur s'y retrouve aussi agronomiquement. Herbe & Fourrages Centre-Val de Loire
Implanter à l'automne une légumineuse sous méteil pour sécuriser la production de l'année suivante vidéoDans le Loiret, Guillaume Gressin de l'EARL de la Chévrerie Les Pillards a commencé à implanter du trèfle sous couvert de méteil suite à une année de sécheresse. A l'automne, un premier passage permet de mettre les semences de triticales, vesces et pois à 2-3 cm de profondeur. Un second place les graines de trèfles violet en surface avant un roulage. De quoi produire du méteil de qualité au printemps puis des légumineuses par la suite.Herbe & Fourrages Centre-Val de Loire
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