Basant leur alimentation sur l'herbe pâturée, les ovins allaitants ont une autonomie protéique moyenne de 83 %. Ils peuvent néanmoins améliorer leur autonomie en implantant des légumineuses et en valorisant l'herbe à toutes les étapes de l'élevage.
Une ration mélangée, de la betterave et des couverts à pâturer pour le troupeau ovin vidéoArnaud Vanhoutte, éleveur de 900 brebis allaitantes dans l’Aisne, a mis en place un mélange complet réalisé en prestation de service par Tereos pour augmenter son autonomie protéique. Cette ration équilibrée à base d’ensilage d’herbe et de maïs, de pulpe surpressé, d’orge et de drêche de blé valorise les productions de l’exploitation. Cette ration complète les betteraves fourragères, l’herbe et le pâturage des couverts. En plus du gain économique, Arnaud a gagné en temps de travail.Cap Protéines
Le mélange de vesce, avoine et orge aplatie pour engraisser les agneaux et ne plus acheter d’aliment vidéoAprès avoir essayé de produire des pois chiches dans les collines sèches des Alpes-de-Haute-Provence, Cédric Breissand produit son mélange de vesce, avoine et orge aplatie pour engraisser les agneaux en 130 jours. En plus de baisser le coût d’alimentation de 22 à 15 euros par agneau, cette autonomie en aliment est une fierté que l’éleveur ovin revendique auprès de ses clients en vente directe. « On n’achète plus que le sel et les camions ne viennent plus livrer l’aliment sur l’exploitation. » Cap Protéines
Des prairies riches en trèfle blanc et violet pour les chèvres laitières et les brebis allaitantes vidéoDans l'Aveyron, Germain et Virginie Albespy élèvent 300 chèvres et 130 brebis viande sur 68 hectares. Si la présence de maïs ensilage permet de sécuriser l’autonomie en fourrage grossier, l'autonomie en protéine n’est pas encore atteinte. La principale difficulté reste le sol acide et sableux du Ségala, peu adapté à la culture de la luzerne. Alors, le couple d’éleveurs adapte ses prairies à l'aide de mélanges multi-espèces qui placent le trèfle blanc et violet au centre de l'équation.Cap Protéines
Pâturage des couverts végétaux en système céréalier bio vidéoPatrick Forget et son épouse élèvent une troupe ovine de 500 brebis sur une ferme céréalière bio de Charente-Maritime. Une opportunité pour consommer les couverts et pour valoriser les luzernes. Les brebis consomment les couverts végétaux des 130 hectares de l’exploitation et des 350 ha d’un Gaec voisin. « Il n’y pas de broyeur à mettre derrière et pas de mauvaises graines », apprécie l’agriculteur. Les brebis consomment aussi de la fèverole et du trèfle qui pousse sous couvert de céréales.Cap Protéines
« Une symbiose entre les ateliers végétales et animales » vidéoDans l’Indre, Gwen Parry élève 450 brebis allaitantes sans acheter d’aliments à l’extérieur grâce à 180 hectares, tout en bio. L’éleveur veut créer « une symbiose entre les ateliers de production végétale et l’atelier animal ». En plus des luzernes et des trèfles semés au printemps, il cultive de la féverole et du pois. En ingérant beaucoup de fourrages riches en protéines, les brebis ont une meilleure rumination, une meilleure santé et une production plus importante de lait pour les agneaux. Cap Protéines
Des brebis en plein air intégrale comme en Nouvelle-Zélande vidéoDans le Lot-et-Garonne, Jérôme et Joël Mandavy sont devenus des spécialistes de l’herbe et du pâturage. Les brebis sont calées sur le cycle de l’herbe avec des agnelages en février-mars. En hiver, un peu de foin est mis directement au sol (bale grazing). Ensuite, grâce à des clôtures efficaces et un réseau d’abreuvoirs, les brebis bio en plein air intégral changent de paddocks tous les jours. Un soin particulier est apporté aux prairies riches en luzernes, lotiers, chicorées ou trèfles blancs.Cap Protéines
Moins de charges et plus d’autonomie avec des agneaux engraissés à l’herbe et une bonne gestion de la prairie vidéoLe Gaec du Rodoir élève 250 brebis viande et de la volaille dans le Maine-et-Loire. Le troupeau de brebis pâture de mi-février à mi-juillet puis de mi-septembre à mi-décembre dans des paddocks d’un hectare environ. Denis Roulleau explique qu’il veut finir les agneaux à l’herbe le plus tôt possible pour éviter la sècheresse estivale. Pour cela, la moitié des agneaux naissent entre la mi-décembre et la mi-janvier.Cap Protéines
Prairie multi-espèces et race pâturante : un minimum de concentré ! vidéoEn Mayenne, Charlotte et Alexander Moriarty élèvent 400 brebis de race Poll Dorset en bio. Visant l’autonomie alimentaire, ils favorisent la part d’herbe pâturée dans la ration. Les prairies sont semées avec un mélange composé d’une quinzaine d’espèce dont de la chicorée. Les prairies sont fauchées pour récolter de l’enrubannage, utilisé en fin de gestation et en début de lactation.Cap Protéines
Des agneaux à l'herbe avec des croissances rapides vidéoPatrice Guyard élève des brebis à Crux-la-Ville dans la Nièvre. Il a fait le choix de regrouper ses mises bas et de complémenter ses agneaux dès 15 jours pour les faire partir avant la sécheresse estivale. Un choix qui lui apporte un résultat économique intéressant et lui permet d'acheter le moins de concentrés possible.Cap Protéines
L’autonomie des brebis grâce à la luzerne et aux féveroles vidéoDans le Tarn, Émile Fabries élève 600 brebis allaitantes sur 120 hectares. Pour développer son autonomie protéique, il a augmenté la surface de luzerne et remplacé le tourteau de soja acheté par de la féverole. « C’est une culture simple à conduire et je me régale à entendre les brebis croquer les féveroles comme du gâteau ! » Le troupeau de brebis est autonome en protéines à 100 % et l’EARL Escarliot veut atteindre ce niveau pour l’élevage des agneaux.Cap Protéines
Trois cultures pour trouver de l’autonomie dans l’alimentation des ovins vidéoDans le Vaucluse, le Gaec l’Agneau des Canards élève 800 brebis Mérinos d’Arles. Les deux associés cultivent six hectares d’avoine d’hiver pour faire pâturer les brebis l’hiver et au printemps. Ils cultivent aussi des méteils vesce-avoine récoltés en foin et en enrubanné. « Ça nous remplit le hangar et ça fait des montées de lait exceptionnelles pour les brebis en lactation », apprécie Luc Raymond. Le mélange luzerne-fétuque est valorisé en deux à trois coupes de foin et en pâturage l’hiver. Cap Protéines
« La féverole et des fourrages de légumineuses pour alimenter mes brebis toute l’année » vidéoOlivier Brouard est autonome en protéines à 92 % grâce à la luzerne, aux trèfles, aux mélanges prairiaux riches en trèfle et à la féverole produite sur l’exploitation. De quoi nourrir les 250 brebis viande de cette exploitation de 328 hectares surtout tournée vers la culture des céréales et des oléoprotéagineux. Pour faire du bon foin de luzerne, l’agriculteur veille à andainer de bonne heure afin de garder les feuilles riches en protéines.Cap Protéines
Des arbustes et des prairies adaptés aux six mois de saison sèche vidéoEn Martinique, les moutons du Foyer de charité pâturent des prairies adaptées au territoire. La saison sèche, appelée Carême, peut durer six mois, de janvier à juin. L’élevage a donc dû s’adapter en installant des espèces acclimatées et résistantes aux périodes arides. L’élevage a implanté des graminées il y a plus de 20 ans et, aujourd’hui, il possède une parcelle dite améliorées. Les brebis profitent aussi des protéines contenues dans les légumineuses arbustives.Cap Protéines
Prairies multi-espèces et intercultures pour faire pâturer ses brebis toute l'année vidéoLe Gaec de la Bourgetière veut faire pâturer ses 620 brebis toute l'année. Christophe Avisse fait tourner ses lots dans des parcs avec un mélange de ray-grass anglais, trèfle blanc, lotier, plantain et fétuque des prés. Il utilise aussi les couverts, les repousses et des mélanges céréales-protéagineux. Il apprécie le plantain pour sa production et ses bonnes valeurs nutritives.Herbe & Fourrages Centre-Val de Loire
Autonomie protéique en élevage ovin vidéoCe film a été réalisé en mai 2016 chez un éleveur ovin du Maine-et-Loire dans le cadre du programme SOS Protein. Marc Humeau est éleveur de 500 brebis dans le Maine-et-Loire. Il privilégie l'herbe pour limiter la complémentation protéique. Pour cela, il a choisi une race herbagère et ses brebis agnellent au printemps, au moment de la pousse de l'herbe. Il ressème régulièrement ses prairies en mélange et avec du colza fourrager et, bientôt, de la chicorée et du plantain.Vegepolys Valley
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