Le mélange de vesce, avoine et orge aplatie pour engraisser les agneaux et ne plus acheter d’aliment vidéoAprès avoir essayé de produire des pois chiches dans les collines sèches des Alpes-de-Haute-Provence, Cédric Breissand produit son mélange de vesce, avoine et orge aplatie pour engraisser les agneaux en 130 jours. En plus de baisser le coût d’alimentation de 22 à 15 euros par agneau, cette autonomie en aliment est une fierté que l’éleveur ovin revendique auprès de ses clients en vente directe. « On n’achète plus que le sel et les camions ne viennent plus livrer l’aliment sur l’exploitation. » Cap Protéines
Un système repensé pour concilier agrandissement et autonomie alimentaire vidéoEn quête d’autonomie alimentaire pour son troupeau bovin allaitant de 120 mères, Jérôme Vaude, exploitant dans les Ardennes, a mis en œuvre différents leviers pour adapter son système de polyculture-élevage : réduction du chargement, réduction de la part d’ensilage de maïs, récolte d’ensilage d’herbe, mise en place de pâturage tournant et diversification fourragère en implantant des méteils, luzerne, trèfle…Cap Protéines
Fauche précoce et méteils pour améliorer la valeur en protéine des fourrages vidéoEn Corrèze, le Gaec Aubignac élève 56 vaches Limousines et leurs suites sur une superficie de 100 hectares. L’élevage cherche à produire de la protéine par ses fourrages pour équilibrer la ration hivernale des mères comprenant de l’ensilage de maïs. Pour cela, il s’appuie sur la mise en place de prairies multi-espèces et de méteils fourragers. Une fauche précoce des premières exploitations et la valorisation des coupes suivantes lui permettent d’assurer une autonomie en protéine de 89 %.Cap Protéines
Deux périodes de vêlage et des ressources diversifiées pour couvrir les besoins du cheptel vidéoDaniel et Romain Jarlot du Gaec du Petit Nanteux, en Côte d’Or, préfèrent avoir deux périodes de vêlage. Les vaches vêlant au printemps vont valoriser l’herbe de fin d’automne et de printemps et nécessiteront des apports alimentaires et protéiques moins importants sur la période hivernale. Autonome en protéines à 96 %, l’exploitation pratique le pâturage tournant, cultive de la luzerne, fabrique ses aliments à la ferme et a mis en place un ensilage de méteil.Cap Protéines
Autonomie protéique et pâturage des chèvres vidéoAu Gaec des Cabrioles en Dordogne, Stéphanie Kaminski et Jean-Paul Predignac élèvent 150 chèvres bio sur 42 hectares. Défenseurs du pâturage des chèvres, ils produisent des fourrages appétents à base de luzerne, trèfle, sainfoin, vesce, sorgho ou herbe. Selon les saisons, les chèvres y pâturent 6 à 9 heures par jour au fil avant. Pour produire 900 kilos de lait par chèvre et par an, le Gaec distribue aussi un méteil grain à base de triticale, avoine, pois et féverole, à 17 à 18 % de MAT.Cap Protéines
Légumineuses, méteil et pâturage pour plus d’autonomie protéique du troupeau allaitant vidéoEn Haute-Loire, Bruno Ramousse élève 48 vaches allaitantes sur 78 hectares d’herbe, de céréales et de lentilles. Il a réduit le cheptel pour être autonome en fourrage à 100 % et en protéines à 92 %. Ses prairies multi-espèces sont riches en légumineuses. Il sème ses prairies sous couvert de méteil pour une implantation et une rotation plus rapide. Il compte aussi sur la luzerne enrubannée pour engraisser ses animaux. Cap Protéines
Davantage de surfaces pâturées pour maîtriser les charges et gagner en autonomie vidéoEn passant en bio, la ferme des Cazelles a modifié son assolement en augmentant les surfaces pâturées par les vaches allaitantes. Autour des bâtiments, des paddocks de 40 ares sont pâturés pendant deux à trois jours par les 45 mères Blondes d’Aquitaine. En plus de ce pâturage tournant dynamique, la ferme a entrepris l’implantation de prairies multi-espèces et la culture de méteil et de luzerne dans un soucis de maîtrise des charges et d’autonomie fourragère et protéique.Cap Protéines
Pâturage tournant et dérobées estivales pour un élevage naisseur- engraisseur autonome vidéoLa Ferme des Venelles, située dans les boucles de la Seine normande, est autonome en protéines pour son élevage bovin naisseur-engraisseur en race Aubrac. Différents leviers sont activés pour développer l’autonomie fourragère et protéique tout en s’adaptant au changement climatique : le pâturage tournant de prairies naturelles, des dérobées estivales résistantes à la sécheresse, des prairies multi-espèces et des méteils ensilés ou moissonnés.Cap Protéines
Lupin, méteil et pâturage tournant dynamique pour 150 vaches vidéoDans les Deux-Sèvres, le Gaec de l’Ouchette élève 150 vaches laitières sur 225 hectares de SAU. Les quatre associés cultivent du lupin, riche en protéines, pour les aplatir et nourrir le troupeau. Ils cultivent aussi un méteil mélangeant féverolle, pois, vesce, avoine et trèfle et donnant un fourrage entre 14,5 et 18 % de MAT pour 0,9 UF. Inspiré de la Nouvelle-Zélande, la technique du pâturage tournant dynamique est appliqué en profitant d’un parcellaire avantageux et d’aménagements entretenus.Cap Protéines
Valoriser la protéine sur un troupeau bovin vidéoJean-Pierre Audebeau du Gaec La Picoulée élève des poules pondeuses et 80 vaches allaitantes sur 145 hectares. En agriculture biologique depuis 2000, il cultive un méteil grain avec un mélange de pois, de féverole et de blé. Avec deux périodes de vêlages, le Gaec élève des bœufs avec les veaux nés au printemps. Il réalise des enrubannages des premières coupes de luzerne et de prairie multi-espèces afin d’avoir des fourrages riches en protéines.Cap Protéines
Trois cultures pour trouver de l’autonomie dans l’alimentation des ovins vidéoDans le Vaucluse, le Gaec l’Agneau des Canards élève 800 brebis Mérinos d’Arles. Les deux associés cultivent six hectares d’avoine d’hiver pour faire pâturer les brebis l’hiver et au printemps. Ils cultivent aussi des méteils vesce-avoine récoltés en foin et en enrubanné. « Ça nous remplit le hangar et ça fait des montées de lait exceptionnelles pour les brebis en lactation », apprécie Luc Raymond. Le mélange luzerne-fétuque est valorisé en deux à trois coupes de foin et en pâturage l’hiver. Cap Protéines
Des chèvres autonomes en aliments pour réduire les charges vidéoChristophe Favard élève 200 chèvres sur 60 hectares dans la Vienne. Grace à la mise en place de différentes pratiques, il est aujourd’hui autonome pour l’alimentation du troupeau. L’implantation de prairies multi-espèces et la construction d’un séchoir en grange lui offrent des fourrages de très bonne qualité. Cela permet de réduire les quantités distribuées de concentrés autoproduits que sont le méteil, le maïs et la betterave.Cap Protéines
Du méteil fourrager pour alimenter les vaches allaitantes dans une rotation céréalières avec ray-grass résistants vidéoDans sa ferme céréalière de 300 hectares, Brice Bousquet a initié de nouvelles rotations avec du méteil fourrager de triticale, pos et vesce pour alimenter son atelier de vaches allaitantes Limousines. L'ensilage du méteil permet d'exporter les graines de ray-grass. Détail des rotations et mis en œuvre technique. Chambre régional d'agriculture d'Occitanie
Une production fourragère optimisé par le semis direct du méteil et le sorgho fourrager vidéoMikael Razou élève 50 mères limousines sur 170 hectares. Avec une rotation orge, sorgho fourrager, méteil fourrager (féverole, avoine, vesce) puis tournesol, il optimise la production fourragère tout en limitant l'utilisation de produit phytosanitaire. Chambre régional d'agriculture d'Occitanie
Du méteil fourrager enrubanné pour assurer l'autonomie alimentaire et diminuer la pression adventice vidéoDans l'Aude, le Gaec Broma est passé en bio en 2016. Pour produire un aliment riche en énergie et en protéagineux pour sa soixantaine de vaches laitières, il sème un méteil de blé, vesce et pois qui est coupé et enrubanné début mai. Chambre régional d'agriculture d'Occitanie
L'autonomie protéique avec le méteil vidéoCédric André élève 270 chèvres sur 100 hectares. Suite aux sécheresses, il cultive des méteils fourragers composés de blé, vesce, pois et trèfle violet. De quoi baisser son coût alimentaire et devenir plus autonome.Chambre d'agriculture de Charente
Stocks sécurisés et autonomie protéique du cheptel de souche grâce à plusieurs fourrages complémentaires vidéoDans le Cher, Thomas et Maxime Combette ne veulent plus être dépendant des aliments du commerce pour alimenter son cheptel bovin allaitant. La ration tourne maintenant autour de la luzerne, du ray-grass d'Italie, de méteil et de maïs ensilage. Prés de 10 000 euros ont été économisés et les GMQ des laitonnes dépassent les 1 000 g par jour. Herbe & Fourrages CVL
Pierre Trémouille, éleveur de bovin viande vidéoPierre Trémouille, éleveur de bovin viande et de veau de boucherie en Dordogne, cultive 120 hectares d’herbe, 20 de luzerne et 20 de céréales, maïs ou méteil. Il a réduit le coût de la ration à 2 euros par animal et par jour en remplaçant l’achat de correcteur par l’implantation de luzerne et de mélange céréale-protéagineux. Les vaches allaitantes sont au pâturage du 25 mars au 1er décembre. Chambre d'agriculture de la Dordogne
Les méteils, un levier pour combiner autonomie alimentaire et réduction des phytos vidéoPhilippe Routet est naisseur-engraisseur de bovins allaitants. Il a intégré des méteils céréales-protéagineux dans sa rotation. Il apprécie les bienfaits agronomiques de ce mélange d’espèces avec une forte réduction des herbicides et des fongicides et plus d’autonomie alimentaire en polyculture-élevage.Chambre d'agriculture Centre-Val de Loire
Mélanges protéagineux et autonomie protéique vidéoDeux éleveurs bovins laitiers du Jura et un éleveur bovin allaitant bio de Saône-et-Loire détaillent leur utilisation des mélanges céréales-protéagineux en grain. Des méteils intéressants pour l'autonomie, le rendement et la biodiversité.Chambre régionale d'agriculture de Bourgogne-Franche-Comté
Sécuriser son système fourrager en élevage laitier avec des mélanges céréaliers protéagineux vidéoAntoine Lebreton du Gaec du Verdais en Loire-Atlantique témoigne sur la conduite de ses méteils et des avantages qu'il y trouve. Son système laitier bio en zone séchante produit un million de litres de lait. L'élevage cultive quatre type de méteils ou mélanges fourragers.Chambre d'agriculture des Pays de la Loire
Sécuriser son système fourrager en élevage laitier avec des prairies sous couvert de méteil vidéoAymeric Sabin, éleveur de 65 vaches laitières bio en Mayenne, explique comment il a réussi à atteindre l'autonomie azotée grâce à la prairie sous couvert de méteil. Chambre d'agriculture des Pays de la Loire
Comment répondre à l'autonomie protéique sur les exploitations en polyculture-élevage ? L'exemple de l'exploitation agricole des Fontaines (71) vidéoL'exploitation agricole de Fontaines a modifié son système à base de maïs ensilage et achat de correcteur azoté pour réduire sa dépendance aux intrants. Les 70 vaches laitières montbéliardes sont désormais alimenté par de l'ensilage de dérobées riche en protéines. La ferme y voit des intérêts économiques, zootechniques et agronomiques. PSDR ProSys et PSDR Poeete
Implanter des prairies sous couverts d’association céréales/protéagineux vidéoImplanter des prairies sous couverts d’association céréales-protéagineux permet d’éviter le salissement, de produire un fourrage supplémentaire et avoir une prairie qui prend le relais. Bertrand Daveau, ingénieur recherche et développement en agriculture biologique à la ferme expérimentale de Thorigné d’Anjou, explique que la prairie qui prend le relais sera disponible ensuite plus ou moins rapidement selon la pluviométrie et la date de récolte du méteil.Cap Protéines
Un long chemin vers la souveraineté protéique de la France vidéoEn valorisant davantage l’herbe et les fourrages, la France peut espérer réduire la part de protéines végétales d’importation.
Autour de la table :
- Jean-Marie Seronie, agro-économiste
- Laurent Rosso, directeur de Terres univia, l'interprofession des huiles et protéine végétales, et Terres Inovia, son institut technique
- Jean-Pierre Fleury, éleveur de bovins allaitants
- Dominique Viallat, éleveur bovin laitier autonome du Puy-de-Dôme.Cap Protéines
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