Une ration mélangée, de la betterave et des couverts à pâturer pour le troupeau ovin vidéoArnaud Vanhoutte, éleveur de 900 brebis allaitantes dans l’Aisne, a mis en place un mélange complet réalisé en prestation de service par Tereos pour augmenter son autonomie protéique. Cette ration équilibrée à base d’ensilage d’herbe et de maïs, de pulpe surpressé, d’orge et de drêche de blé valorise les productions de l’exploitation. Cette ration complète les betteraves fourragères, l’herbe et le pâturage des couverts. En plus du gain économique, Arnaud a gagné en temps de travail.Cap Protéines
Le mélange de vesce, avoine et orge aplatie pour engraisser les agneaux et ne plus acheter d’aliment vidéoAprès avoir essayé de produire des pois chiches dans les collines sèches des Alpes-de-Haute-Provence, Cédric Breissand produit son mélange de vesce, avoine et orge aplatie pour engraisser les agneaux en 130 jours. En plus de baisser le coût d’alimentation de 22 à 15 euros par agneau, cette autonomie en aliment est une fierté que l’éleveur ovin revendique auprès de ses clients en vente directe. « On n’achète plus que le sel et les camions ne viennent plus livrer l’aliment sur l’exploitation. » Cap Protéines
Des prairies riches en trèfle blanc et violet pour les chèvres laitières et les brebis allaitantes vidéoDans l'Aveyron, Germain et Virginie Albespy élèvent 300 chèvres et 130 brebis viande sur 68 hectares. Si la présence de maïs ensilage permet de sécuriser l’autonomie en fourrage grossier, l'autonomie en protéine n’est pas encore atteinte. La principale difficulté reste le sol acide et sableux du Ségala, peu adapté à la culture de la luzerne. Alors, le couple d’éleveurs adapte ses prairies à l'aide de mélanges multi-espèces qui placent le trèfle blanc et violet au centre de l'équation.Cap Protéines
Pâturage des couverts végétaux en système céréalier bio vidéoPatrick Forget et son épouse élèvent une troupe ovine de 500 brebis sur une ferme céréalière bio de Charente-Maritime. Une opportunité pour consommer les couverts et pour valoriser les luzernes. Les brebis consomment les couverts végétaux des 130 hectares de l’exploitation et des 350 ha d’un Gaec voisin. « Il n’y pas de broyeur à mettre derrière et pas de mauvaises graines », apprécie l’agriculteur. Les brebis consomment aussi de la fèverole et du trèfle qui pousse sous couvert de céréales.Cap Protéines
« Une symbiose entre les ateliers végétales et animales » vidéoDans l’Indre, Gwen Parry élève 450 brebis allaitantes sans acheter d’aliments à l’extérieur grâce à 180 hectares, tout en bio. L’éleveur veut créer « une symbiose entre les ateliers de production végétale et l’atelier animal ». En plus des luzernes et des trèfles semés au printemps, il cultive de la féverole et du pois. En ingérant beaucoup de fourrages riches en protéines, les brebis ont une meilleure rumination, une meilleure santé et une production plus importante de lait pour les agneaux. Cap Protéines
Des brebis en plein air intégrale comme en Nouvelle-Zélande vidéoDans le Lot-et-Garonne, Jérôme et Joël Mandavy sont devenus des spécialistes de l’herbe et du pâturage. Les brebis sont calées sur le cycle de l’herbe avec des agnelages en février-mars. En hiver, un peu de foin est mis directement au sol (bale grazing). Ensuite, grâce à des clôtures efficaces et un réseau d’abreuvoirs, les brebis bio en plein air intégral changent de paddocks tous les jours. Un soin particulier est apporté aux prairies riches en luzernes, lotiers, chicorées ou trèfles blancs.Cap Protéines
Moins de charges et plus d’autonomie avec des agneaux engraissés à l’herbe et une bonne gestion de la prairie vidéoLe Gaec du Rodoir élève 250 brebis viande et de la volaille dans le Maine-et-Loire. Le troupeau de brebis pâture de mi-février à mi-juillet puis de mi-septembre à mi-décembre dans des paddocks d’un hectare environ. Denis Roulleau explique qu’il veut finir les agneaux à l’herbe le plus tôt possible pour éviter la sècheresse estivale. Pour cela, la moitié des agneaux naissent entre la mi-décembre et la mi-janvier.Cap Protéines
Prairie multi-espèces et race pâturante : un minimum de concentré ! vidéoEn Mayenne, Charlotte et Alexander Moriarty élèvent 400 brebis de race Poll Dorset en bio. Visant l’autonomie alimentaire, ils favorisent la part d’herbe pâturée dans la ration. Les prairies sont semées avec un mélange composé d’une quinzaine d’espèce dont de la chicorée. Les prairies sont fauchées pour récolter de l’enrubannage, utilisé en fin de gestation et en début de lactation.Cap Protéines
Des agneaux à l'herbe avec des croissances rapides vidéoPatrice Guyard élève des brebis à Crux-la-Ville dans la Nièvre. Il a fait le choix de regrouper ses mises bas et de complémenter ses agneaux dès 15 jours pour les faire partir avant la sécheresse estivale. Un choix qui lui apporte un résultat économique intéressant et lui permet d'acheter le moins de concentrés possible.Cap Protéines
L’autonomie des brebis grâce à la luzerne et aux féveroles vidéoDans le Tarn, Émile Fabries élève 600 brebis allaitantes sur 120 hectares. Pour développer son autonomie protéique, il a augmenté la surface de luzerne et remplacé le tourteau de soja acheté par de la féverole. « C’est une culture simple à conduire et je me régale à entendre les brebis croquer les féveroles comme du gâteau ! » Le troupeau de brebis est autonome en protéines à 100 % et l’EARL Escarliot veut atteindre ce niveau pour l’élevage des agneaux.Cap Protéines
Trois cultures pour trouver de l’autonomie dans l’alimentation des ovins vidéoDans le Vaucluse, le Gaec l’Agneau des Canards élève 800 brebis Mérinos d’Arles. Les deux associés cultivent six hectares d’avoine d’hiver pour faire pâturer les brebis l’hiver et au printemps. Ils cultivent aussi des méteils vesce-avoine récoltés en foin et en enrubanné. « Ça nous remplit le hangar et ça fait des montées de lait exceptionnelles pour les brebis en lactation », apprécie Luc Raymond. Le mélange luzerne-fétuque est valorisé en deux à trois coupes de foin et en pâturage l’hiver. Cap Protéines
« La féverole et des fourrages de légumineuses pour alimenter mes brebis toute l’année » vidéoOlivier Brouard est autonome en protéines à 92 % grâce à la luzerne, aux trèfles, aux mélanges prairiaux riches en trèfle et à la féverole produite sur l’exploitation. De quoi nourrir les 250 brebis viande de cette exploitation de 328 hectares surtout tournée vers la culture des céréales et des oléoprotéagineux. Pour faire du bon foin de luzerne, l’agriculteur veille à andainer de bonne heure afin de garder les feuilles riches en protéines.Cap Protéines
Des arbustes et des prairies adaptés aux six mois de saison sèche vidéoEn Martinique, les moutons du Foyer de charité pâturent des prairies adaptées au territoire. La saison sèche, appelée Carême, peut durer six mois, de janvier à juin. L’élevage a donc dû s’adapter en installant des espèces acclimatées et résistantes aux périodes arides. L’élevage a implanté des graminées il y a plus de 20 ans et, aujourd’hui, il possède une parcelle dite améliorées. Les brebis profitent aussi des protéines contenues dans les légumineuses arbustives.Cap Protéines
Prairies multi-espèces et intercultures pour faire pâturer ses brebis toute l'année vidéoLe Gaec de la Bourgetière veut faire pâturer ses 620 brebis toute l'année. Christophe Avisse fait tourner ses lots dans des parcs avec un mélange de ray-grass anglais, trèfle blanc, lotier, plantain et fétuque des prés. Il utilise aussi les couverts, les repousses et des mélanges céréales-protéagineux. Il apprécie le plantain pour sa production et ses bonnes valeurs nutritives.Herbe & Fourrages Centre-Val de Loire
Autonomie protéique en élevage ovin vidéoCe film a été réalisé en mai 2016 chez un éleveur ovin du Maine-et-Loire dans le cadre du programme SOS Protein. Marc Humeau est éleveur de 500 brebis dans le Maine-et-Loire. Il privilégie l'herbe pour limiter la complémentation protéique. Pour cela, il a choisi une race herbagère et ses brebis agnellent au printemps, au moment de la pousse de l'herbe. Il ressème régulièrement ses prairies en mélange et avec du colza fourrager et, bientôt, de la chicorée et du plantain.Vegepolys Valley
Comment récolter des fourrages riches en protéines ? vidéoPour garder la valeur des fourrages, il faut préserver les feuilles avec des faucheuses peu agressives, un conditionneur réglé sur la petite vitesse et un séchage rapide grâce à un large étalement de l’herbe coupée. Anthony Uijttewaal, responsable du pôle fourrages d’Arvalis Institut du végétal, rappelle que la récolte de foin ou d’ensilage est aussi un compromis pour garder un bon débit de chantier.Cap Protéines
Implanter des prairies sous couverts d’association céréales/protéagineux vidéoImplanter des prairies sous couverts d’association céréales-protéagineux permet d’éviter le salissement, de produire un fourrage supplémentaire et avoir une prairie qui prend le relais. Bertrand Daveau, ingénieur recherche et développement en agriculture biologique à la ferme expérimentale de Thorigné d’Anjou, explique que la prairie qui prend le relais sera disponible ensuite plus ou moins rapidement selon la pluviométrie et la date de récolte du méteil.Cap Protéines
Pourquoi mesurer la hauteur d’herbe ? vidéoMesurer la hauteur d’herbe permet de connaître la production de ses prairies et d’adapter le chargement et l’organisation du pâturage. Claire Douine du Ciirpo montre comment se servir d’un herbomètre, un outil rentable pour valoriser au mieux l’herbe.Cap Protéines
Des leviers pour améliorer l’autonomie protéique de la ration vidéoGrâce à l’herbe, on peut produire du lait avec des rations très économes en intrants. Hugues Chauveau d’Arvalis-Institut du végétal montre qu’un système tout maïs est carencé en protéines. En récoltant l’herbe au bon moment, on peut trouver le compromis entre le rendement et la valeur alimentaire des graminées et légumineuses.Cap Protéines
Comment bien implanter une luzerne ? vidéoPour implanter une luzerne, il faut d’abord choisir un sol basique et aéré. Riche en protéines, productive et avec peu de besoins en engrais, la luzerne supporte mieux la sécheresse que d’autres plantes. Elle permet aussi d’allonger les assolements et d’aérer les sols. Didier Deleau, ingénieur régional fourrage à Arvalis – Institut du végétal nous livre les nombreux atouts de la luzerne mais aussi ses limites. Le trèfle violet peut être une bonne alternative à la luzerne.Cap Protéines
Devautop, un outil pour calculer l’autonomie protéique d’un élevage vidéoDevautop est un outil pour estimer l’autonomie protéique d’un élevage en fonction des animaux présents sur l’élevage et des approvisionnements extérieurs. Lila Benadda, responsable de projet outils et références à l’Institut de l’élevage, explique que l’outil sera prochainement accessible sous format web. Simple d’utilisation, Devautop donne une série de bilans et de fourchettes de comparaison en une vingtaine de minutes.Cap Protéines
L’herbe de printemps, une herbe de super qualité vidéoFourrage équilibré en énergie et azote, l’herbe de printemps est un levier vers l’autonomie protéique. Stéphanie Guibert, chargée de mission prairie à la chambre d’agriculture des Pays de la Loire, recommande de découper ses parcelles pour garder au maximum une herbe jeune pour la fauche ou le pâturage.Cap Protéines
Quelle est la bonne hauteur d’herbe ? vidéoUn troupeau peut rentrer entre 8 et 10 cm et sortir avant d’attendre les 5 cm pour ne pas pénaliser la repousse. Claire Caraes, chargée de projets Prairies à la chambre d’agriculture de Normandie, montre aussi que l’herbe trop haute risque d’être piétinée et que sa valeur alimentaire se dégrade avec l’épiaison.Cap Protéines
Les éléments clés d’une saison de pâturage vidéoLes prairies offrent un fourrage de qualité toute l’année. Julien Fradin de l’Institut de l’élevage décrit les moments clés du calendrier de la pousse de l’herbe pour agir au bon moment. En pâturant puis en fauchant tôt au printemps, on évite le gaspillage d’herbe. En été, les légumineuses aident à compléter la ressource fourragère. En automne, on profite de la repousse d’une herbe de qualité souvent sous-estimée.Cap Protéines
HappyGrass, un outil d’aide à la décision sur la gestion des prairies vidéoHappyGrass est une application qui permet de mieux gérer la prairie et valoriser l’herbe. Antoine Leborgne, responsable commercial d’HappyGrass, détaille les fonctionnalités de l’outil smartphone. Les éleveurs peuvent s’abonner pour 4 ou 15 euros par mois. Un investissement qui permet de valoriser l’herbe au bon moment, d’avoir un meilleur rendement d’herbe et une plus grande autonomie protéique.Cap Protéines
Pois, féverole et lupin, des cultures qui contribuent à l’autonomie des élevages vidéoDirectement intégré dans la ration, les pois, féverole et lupin sont des atouts pour l’autonomie protéique des élevages français grâce à leur teneur en protéines de 21 à 40 %. Agathe Penant, ingénieure développement protéagineux et diversification à Terres Inovia, explique que, semées aux bonnes dates, dans de bonnes conditions et sans surdensité, les cultures de pois et féverole ne demandent pas trop d’interventions techniques.Cap Protéines
Les dérobées fourragères estivales vidéoLes dérobées fourragères estivales s’implantent de façon opportuniste entre deux cultures. Les cultures de sorgho, moha, millet, vesce, trèfle, colza, lablab, niébé (cow pea) ou teff grass augmentent le stock fourrager. Élodie Morand, ingénieure à Arvalis Institut du végétal, présentent des outils d’aides au choix et l’intérêt de ces cultures.Cap Protèines
Un long chemin vers la souveraineté protéique de la France vidéoEn valorisant davantage l’herbe et les fourrages, la France peut espérer réduire la part de protéines végétales d’importation.
Autour de la table :
- Jean-Marie Seronie, agro-économiste
- Laurent Rosso, directeur de Terres univia, l'interprofession des huiles et protéine végétales, et Terres Inovia, son institut technique
- Jean-Pierre Fleury, éleveur de bovins allaitants
- Dominique Viallat, éleveur bovin laitier autonome du Puy-de-Dôme.Cap Protéines
Ce site recours à l'utilisation de cookies (ou traceurs) lors de votre navigation. Votre consentement explicite est nécessaire à leur utilisation. cliquez ici pour en savoir plus
Ce site et les services liés sont susceptibles de déposer des cookies* (ou traceurs) sur votre ordinateur. Ils ne sont pas installés par défaut.
Les plateformes de diffusion de vidéos en ligne (Youtube, Vimeo, Dailymotion...) peuvent déposer des cookies destinés au suivi statistique et marketing de vos consultations. Reportez-vous à leurs politiques de confidentialités respectives pour en savoir plus. Le refus de ces cookies n'altérera pas leur consultation sur le site actuel.
Ce site fait l'objet de mesure d'audience via la plateforme Google Analytics. Reportez-vous à la politique de confidentialité de Google Analytics pour en savoir plus. Le refus de ces cookies n'altérera pas votre expérience utilisateur sur le site actuel.
Les réseaux sociaux (Facebook, Twitter, Instagram, Trip Advisor...) peuvent déposer des cookies destinés au suivi statistique et marketing de vos partages de liens. Reportez-vous à leurs politiques de confidentialités respectives pour en savoir plus. Le refus de ces cookies n'altérera pas la consultation du site actuel, mais vous empêchera de partager le contenu de ce site sur vos réseaux respectifs.
* un cookie est un petit fichier stocké par un serveur dans le terminal (ordinateur, téléphone, etc.) d’un utilisateur et associé à un domaine web (c’est à dire dans la majorité des cas à l’ensemble des pages d’un même site web). Ce fichier est automatiquement renvoyé lors de contacts ultérieurs avec le même domaine.