Témoignages d'éleveurs

« Diversifier mes ressources pour diminuer mes charges » lien En Charente, David a fait baisser ses factures d’achats d’aliments et d’engrais en diversifiant ses ressources fourragères. D’une conduite 100 % d’agneaux en bergerie avec de l’aliment du commerce, il est passé à la production d’agneaux d’herbe et à un engraissement à base de céréales issues de l’exploitation. Il a implanté des prairies à base de luzerne et de trèfle et semé des méteils grains. Il a aussi amélioré sa gestion du pâturage et mis en place des dérobées. Cap Protéines 16 - Charente Légumineuses fourragères Mélanges céréales-protéagineux Pâturage et parcours Diversification des ressources fourragères

« La culture du pois protéagineux pour l’alimentation des chèvres » lien Le pois protéagineux est une graine de protéagineux avec une teneur en protéines relativement élevée, sans tanin, intéressante pour les rations des caprins. L’implantation peut se faire en hiver ou au printemps en fonction du climat. Les variétés à fleurs blanches sont moins sensibles à la verse permettant ainsi d’être cultivées en pur. Exemple dans l'élevage de 250 chèvres du Gaec de l’Ouche à Vigné en Charente. Cap Protéines 16 - Charente Protéagineux et Tourteaux

Avec 150 vaches bio, du soja et de la féverole toastée localement vidéo En Charente, le Gaec de la Grande Dennerie élève 150 vaches laitières sur 310 hectares. Avec le passage en bio en 2019, l’élevage est passé d’une ration à dominante maïs à une ration à dominante herbe. Pour compléter le pâturage tournant dynamique, l’enrubannage de luzerne ou de prairie ou l’ensilage de méteil ou de sorgho, les quatre associés font toaster leur soja et leur féverole par le toasteur mobile de Pasquier Vgt’al. Cap Protéines

16 - Charente Protéagineux et Tourteaux

« Du foin de luzerne pour améliorer l’autonomie protéique » lien Angélique Verge s’est installée en Charente-Maritime, en 2013 sur l’exploitation caprine de son oncle avec 30 hectares de SAU dont 18 ha de SFP, composés de luzerne et de fétuque. Aujourd’hui avec 115 ha de SAU, la surface de luzerne est d’environ 11 ha à raison d’un rendement moyen de 7,5 t MS/ha/an. La luzerne est une légumineuse fourragère très fréquemment rencontrée en élevage caprin. Cette légumineuse se développe sur des sols calcaires. Cap Protéines 17 - Charente-Maritime Légumineuses fourragères

« L’autoconsommation de pois protéagineux pour diminuer les charges d’alimentation » lien Avec l’arrivée des chèvres en 1992, Louis-Marie Coudrin n’a pas attendu longtemps avant d’intégrer du pois protéagineux à la ration. L’objectif principal est alors de diminuer le coût de la ration en réduisant l’achat de concentrés azotés. Chaque année, l’exploitant implante entre 4 et 14 hectares de pois. Le rendement varie entre 25 à 50 quintaux/ha suivant les années. Sa teneur élevée en protéines (environ 20 %) en fait une graine intéressante pour l’alimentation des chèvres. Cap Protéines 17 - Charente-Maritime Protéagineux et Tourteaux

« Pâturage tournant et prairies multi-espèces pour une lactation à l’herbe économe et productive en bio » lien Travaillant principalement des terres de groies superficielles, l’EARL du Roseau optimise les synergies entre la polyculture et l’élevage en Charente-Maritime. La troupe ovine bio valorise les têtes de rotation en luzerne ou en prairies multi-espèces, pivot de la rotation céréalière. Le méteil grain trouve sa place dans l’assolement après des cultures à haute valeur ajoutée exigeante en azote et permet une bonne finition des agneaux sans achat à l’extérieur. Cap Protéines 17 - Charente-Maritime Légumineuses fourragères Mélanges céréales-protéagineux Herbe et prairies

Pâturage des couverts végétaux en système céréalier bio vidéo Patrick Forget et son épouse élèvent une troupe ovine de 500 brebis sur une ferme céréalière bio de Charente-Maritime. Une opportunité pour consommer les couverts et pour valoriser les luzernes. Les brebis consomment les couverts végétaux des 130 hectares de l’exploitation et des 350 ha d’un Gaec voisin. « Il n’y pas de broyeur à mettre derrière et pas de mauvaises graines », apprécie l’agriculteur. Les brebis consomment aussi de la fèverole et du trèfle qui pousse sous couvert de céréales. Cap Protéines

17 - Charente-Maritime Légumineuses fourragères Protéagineux et Tourteaux Mutualisation et relocalisation

« Pâturage des couverts végétaux par les ovins en système céréalier bio » lien En Charente-Maritime, l’EARL Forget développe une troupe ovine en conduite biologique en zones de cultures, principalement sur petites et moyennes groies séchantes. Les brebis valorisent aussi des prairies permanentes sujettes à l’alternance hydrique. L’objectif est d’étaler la vente d’agneaux en optimisant les ressources fourragères de la ferme principalement par le pâturage des couverts végétaux hivernaux, des luzernes et des trèfles en dérobées. Cap Protéines 17 - Charente-Maritime Légumineuses fourragères Diversification des ressources fourragères

Améliorer son ensilage de maïs avec du lablab lien Le lablab purpureus est une légumineuse d’origine tropicale à fort développement végétatif qui peut être cultivée en association avec le maïs pour obtenir un ensilage plus riche en MAT. Le lablab est peu gourmand en eau, il supporte bien la chaleur et s’enroule autour des tiges de maïs. Par contre, il ne développe pas naturellement de nodosités dans nos régions. Exemple à l'élevage bovin laitier de l'EARL le Grand Village en Charente-Maritime. Cap Protéines 17 - Charente-Maritime Mélanges céréales-protéagineux

« Légumineuses, prairies multi-espèces, féverole et tourteaux de colza » lien Après avoir été des pro-maïs, les associés de l’Earl du Venon ont eu la volonté de cultiver des prairies multi espèces et mieux gérer le pâturage en découpant les parcelles en plusieurs paddocks. Ils ont fait le choix de cultiver de la féverole et d’incorporer des tourteaux de colza produit localement afin d’être plus autonome et pouvoir réponde à la demande de leur laiterie et de produire du lait sans OGM Cap Protéines 18 - Cher Diversification des ressources fourragères Protéagineux et Tourteaux

La luzerne : l’assurance d’un fourrage riche en protéines lien La luzerne est une légumineuse pouvant être cultivée en pur ou bien en association avec une graminée ou un trèfle. Récoltée en enrubannage, en foin, en ensilage ou bien pâturée, la luzerne permet d’avoir un fourrage de bonne valeur alimentaire et apprécié des chèvres. Résistante à la sécheresse, la luzerne renforce l’autonomie protéique de l’exploitation. Exemple chez Pierre Brunet, éleveur de 200 chèvres alpines dans le Cher. Cap Protéines 18 - Cher Légumineuses fourragères

François Dubois cultive l'autonomie protéique à la ferme vidéo François Dubois élève des Charolais à Blet dans le Cher. Son système en bio l'amène à acheter le moins possible à l'extérieur : il est autonome à 92 %. Pour assurer la part protéique dans la ration, il cultive de la luzerne qu'il coupe précocement en enrubannage. La double période de vêlage permet de mieux s'organiser et d'étaler le travail de soins aux animaux. La sortie des animaux est ainsi plus étalée dans le temps et les ventes mieux réparties. Cap Protéines

18 - Cher Conduite du troupeau Légumineuses fourragères

« Fauches précoces et méteils permettent d'équilibrer la ration hivernale à base d'ensilage de maïs des mères en lactation » lien Pour Mathieu Aubignac, éleveur de 56 vaches Limousines en Corrèze, « les mises en place de prairies multi-espèces et de méteils fourragers récoltés à un stade précoce me permettent d’équilibrer en protéines la ration à base d’ensilage maïs des vaches mères pendant la période hivernale sans recours à des concentrés extérieurs. » Cap Protéines 19 - Corrèze Conduite du troupeau Récolte et conservation Herbe et prairies

Fauche précoce et méteils pour améliorer la valeur en protéine des fourrages vidéo En Corrèze, le Gaec Aubignac élève 56 vaches Limousines et leurs suites sur une superficie de 100 hectares. L’élevage cherche à produire de la protéine par ses fourrages pour équilibrer la ration hivernale des mères comprenant de l’ensilage de maïs. Pour cela, il s’appuie sur la mise en place de prairies multi-espèces et de méteils fourragers. Une fauche précoce des premières exploitations et la valorisation des coupes suivantes lui permettent d’assurer une autonomie en protéine de 89 %. Cap Protéines

19 - Corrèze Récolte et conservation Mélanges céréales-protéagineux

« Les prairies multi-espèces au service de l’autonomie » lien Une prairie multi-espèces est une prairie temporaire composée d'au moins trois espèces de deux familles différentes, le plus souvent des graminées et des légumineuses. L’implantation de prairies multi-espèces permet de pérenniser un couvert productif tout au long de l’année, riche en valeur alimentaire et adapté aux conditions pédoclimatiques de la parcelle. Exemple dans l'élevage de bovins allaitants de Denis Devaud en Corrèze. Cap Protéines 19 - Corrèze Herbe et prairies

« Finir des agneaux en contre-saison avec du méteil et des légumineuses » lien Le méteil est un mélange de céréales et de protéagineux cultivés sur une même parcelle. En complément de fourrages riches en protéines et donc en légumineuses, le méteil récolté en grain permet d'équilibrer les rations des agneaux en finition et de maximiser l’utilisation des ressources produites sur l’exploitation. Une opportunité pour Vincent Bizouard qui élève 300 brebis bios en Côte-d'Or et produit des agneaux à contre-saison avec du méteil grain et des légumineuses. Cap Protéines 21 - Côte-d'Or Mélanges céréales-protéagineux

Deux périodes de vêlage et des ressources diversifiées pour couvrir les besoins du cheptel vidéo Daniel et Romain Jarlot du Gaec du Petit Nanteux, en Côte d’Or, préfèrent avoir deux périodes de vêlage. Les vaches vêlant au printemps vont valoriser l’herbe de fin d’automne et de printemps et nécessiteront des apports alimentaires et protéiques moins importants sur la période hivernale. Autonome en protéines à 96 %, l’exploitation pratique le pâturage tournant, cultive de la luzerne, fabrique ses aliments à la ferme et a mis en place un ensilage de méteil. Cap Protéines

21 - Côte-d'Or Conduite du troupeau Mélanges céréales-protéagineux Herbe et prairies

« Double période de vêlage et diversification des ressources pour couvrir les besoins du cheptel » lien L'élevage bovin allaitant de Daniel Jarlot et son fils Romain a dû s'adapter aux contraintes structurelles de leur exploitation de Côte-d'Or. Grâce aux choix faits telle que la double période de vêlage, le Gaec du Petit Nanteux a su acquérir un bon niveau d’autonomie protéique par un étalement des besoins des différentes catégories d’animaux sur l’année. Ainsi, cela permet aux deux associés de maximiser la valorisation des différentes ressources fourragères au moment où elles sont disponibles. Cap Protéines 21 - Côte-d'Or Conduite du troupeau Mélanges céréales-protéagineux Herbe et prairies

Prochains événements

Sur toute la France, des éleveurs de bovins, ovins ou caprins développent des solutions pour renforcer leur autonomie protéique